24 Juli [1916]. Voor een journalist wil dus naar Gent gaan zeggen, iets als oorlogscorrespondent worden, met al de gevaren, maar ook al het heroïsche, dat daar aan verbonden is.

Karel van de Woestijne (1916)

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Guillaume Apollinaire: Oeuvres poétiques (Paris, 1990), p. 691

Souvenir des Flandres

In Souvenirs des Flandres van de Franse symbolist-surrealist Guillaume Apollinaire is niet alleen de vermelding van het Lam Gods belangrijk, maar eerder de toon en het door de herhaling bezwerende karakter van de hele passage over Vlaanderen, én Vlaanderens kunst en sfeer. In 1913 bevestigde Apollinaire dat “elk van zijn gedichten herinnert aan een gebeurtenis uit zijn leven”, maar dat hij zijn subjectieve indrukken altijd transcendeerde naar een symbolisch niveau.
Eerste publicatie in:
Appel pour les musées et les richesses d’art de la France et de la Belgique envahies (uitgegeven door: L’Amitié de France et de Flandre, 15 novembre 1918) en opnieuw gereproduceerd in La voix du Nord, 22 février 1956.
De laatste twee strofen werden echter pas opgenomen in de uitgave van Apollinaires dichtbundel
Le Guetteur mélancolique (1952), waarin ook kleine wijzigingen voorkomen in vers 1 en 7.

J'ai goûté sur la dune où Dante a dû passer
Les couchants langoureux des pensives Zélandes;
Les clochers regardaient de la digue et des landes,
Bruges, sur ton canal les bélandres glisser.

Villes, vos monuments, églises et musées,
Renaissent en mon âme. O Flandres, je revois
Vos chefs-d'œuvre debout, et d'eux monte une voix
Qui dit: "Nous renaîtrons, nous les pierres brisées".

Qui dit: "Nous reviendrons, nous livres et tableaux,
Nous autels, nous joyaux, et nous L'AGNEAU MYSTIQUE,
Nous Châsse de Memlinc, cet éternel cantique,
Et nous ces fins d'été qui saignent dans les flots.

Nous renaîtrons: corons, hospices, béguinages,
Beffrois et carillons, négoces opulents.
Qu'importe le Malheur! Sur les canaux dolents
Comme des cygnes vont les misères des âges.

Leur sillage s'efface aussitôt. Les destins
Rient dans les moissons d'or et dans le sein des mères.
Nous renaîtrons aussi, nous fêtes populaires,
Kermesses, Carrousels". - O fraîcheur des matins,

Tendresse des longs soirs alanguis dans les Flandres,
Grands ports que chaque nuit colorent les fanaux,
Je me souviens de vous, eaux vertes des canaux
Où glissent lentement les pensives bélandres.

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[Auteurs] Apollinaire, Guillaume